D'après l’Art. L. 281-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles, “l'habitat inclusif est destiné aux personnes handicapées et aux personnes âgées qui font le choix, à titre de résidence principale, d'un mode d'habitat regroupé, entre elles ou avec d'autres personnes [...] et assorti d'un projet de vie sociale et partagée défini par un cahier des charges national fixé par arrêté des ministres chargés des personnes âgées, des personnes handicapées et du logement.”

‍‍

I. Définition d’un habitat participatif Alzheimer

II. Un fonctionnement aligné sur les attendus du Projet de Vie Sociale et Partagé (PVSP)

‍

I. Définition d’un habitat participatif Alzheimer

Un habitat participatif Alzheimer c’est une nouvelle approche du logement destinée aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles neurodégénératifs apparentés. Il s'agit d'un mode de vie alternatif aux structures médicalisées classiques, basé sur la solidarité, l'entraide et la participation des colocataires, des aidants familiaux et des auxiliaires de vie.

Il s’agit d’un logement : 

• À taille humaine qui peut accueillir 8 à 10 colocataires.  
• Avec une coordination des parties prenantes : coordinateur de maison, auxiliaires de vie et aidants familiaux. 
• Et des activités stimulantes au quotidien tels que des ateliers mémoires, des activités artistiques et des sorties quotidiennes (sorties à la boulangerie, balades dans le quartier, sorties au parc…)

II. Un fonctionnement aligné sur les attendus du Projet de Vie Sociale et Partagé (PVSP)

Les maisons partagées d’Alenvi sont conçues pour répondre aux objectifs du PVSP, qui structure les habitats partagés autour de quatre axes :

• Veille et sécurisation de la vie en habitat : garantir un cadre de vie sécurisant.
•  Soutien à l’autonomie : accompagner sans déresponsabiliser.
• Convivialité et lien social : favoriser des relations enrichissantes et bienveillantes.
• Participation sociale et citoyenne : encourager les colocataires à rester actifs dans leur environnement.

Dans une maison partagée, il y a une coordination entre les aidants familiaux, les coordinateurs de maison et les auxiliaires de vie pour assurer un accompagnement de qualité et favoriser l’autonomie et le bien-être de la personne accompagnée.