Les ergothérapeutes interviennent à la croisée du médical et du social. Ils jouent un rôle de coordination entre les différents professionnels qui interviennent à domicile : auxiliaires de vie, infirmiers (SSIAD et IDEL), médecin traitant, kinésithérapeute, orthophoniste, revendeurs de matériel médical, etc.
Leur rôle est de coopérer avec tous ces acteurs pour organiser les activités et mettre en place les moyens nécessaires pour les réaliser.
“ C'est le cas du travail en ESA (Equipe Spécialisée Alzheimer) qui s'appuie sur des relais comme les Auxiliaires de vie pour accompagner sur le long terme les actions que nous initions. Une équipe spécialisée Alzheimer intervient en effet pour un nombre limité de séances, quinze au maximum. Tout seuls nous ne pouvons donc espérer pleinement répondre aux besoins des familles et de leur proche âgé.”
L’ergothérapeute effectue une première visite au domicile avec une infirmière. Cette évaluation initiale sert à comprendre la personne âgée, son parcours, ses habitudes, ainsi que le rôle de ses proches et des professionnels qui l’entourent.
Dans un second temps, l’observation porte sur :
L’objectif est d’assurer le bien-être global de la personne et de ses aidants, en intégrant l’environnement au sens large (famille, cadre de vie).
“On prend le temps de faire connaissance avec la personne âgée et son entourage.”
Deux principales difficultés émergent :
Le dialogue avec l’entourage
L’entourage joue un rôle clé dans la remise en activité. Il est donc essentiel d’évaluer leur capacité à s’adapter, leur ressenti, et leur propre charge de travail. Les tensions au sein de la famille peuvent freiner la réussite des activités mises en place.
“ Nous lui demandons par exemple ce qui a changé dans sa vie depuis qu'il est aidant, comment se passe leur relation, comment il voit l'avenir, etc.”
Le regard des professionnels
Les intervenants à domicile sont souvent centrés sur les besoins physiologiques (toilette, repas, ménage) et oublient l’importance des activités de loisirs ou sociales (visites, promenades, loisirs créatifs, etc.), pourtant essentielles à l’équilibre de la personne.
Chaque situation est unique et nécessite une approche sur-mesure, adaptée aux besoins spécifiques de chaque famille. Il faut également respecter la temporalité de la famille, proposer les bonnes solutions au bon moment.
“Chaque cas est unique. Nos recommandations doivent l'être aussi.
Par exemple, je suis intervenue auprès d'un couple plusieurs mois après la première demande des enfants. En effet, le mari refusait notre visite ; cette fois il accepte de nous recevoir et il n'est plus en situation de "subir" notre intervention. Ce couple très dynamique avait l'habitude de gérer sa vie de manière très autonome. Ils organisaient encore récemment des colonies de vacances ou séjours pendant les périodes estivales et le reste du temps ils exerçaient leur métier de professeurs. En connaissant leur histoire, on comprend mieux pourquoi malgré leurs 80 ans, une maladie grave pour l'un, et une maladie d'Alzheimer pour l'autre, leurs centres d'intérêts restent centrés sur des activités sociales d'extérieur. Être en groupe, entre amis ou en famille, organiser de nombreuses activités ont été leur quotidien toute leur vie. J'ai compris qu'ils ont besoin de voir du monde, de continuer à sortir le plus souvent possible, en partageant encore beaucoup d'activités ensemble ce qui procure un environnement occupationnel très stimulant pour l'épouse."
"Autant d'informations très précieuses pour ensuite étudier avec eux les activités et services qui peuvent être mobilisés afin de rester au plus près de leurs habitudes de vie, tout en prenant en compte les capacités et besoins de chacun et leur sécurité. L'aidant en situation de fragilité aura besoin d'une attention particulière et le lien avec les enfants sera essentiel dans un tel contexte où l'aidant est également une personne à aider.”
Les ergothérapeutes interviennent à la croisée du médical et du social. Ils jouent un rôle de coordination entre les différents professionnels qui interviennent à domicile : auxiliaires de vie, infirmiers (SSIAD et IDEL), médecin traitant, kinésithérapeute, orthophoniste, revendeurs de matériel médical, etc.
Leur rôle est de coopérer avec tous ces acteurs pour organiser les activités et mettre en place les moyens nécessaires pour les réaliser.
“ C'est le cas du travail en ESA (Equipe Spécialisée Alzheimer) qui s'appuie sur des relais comme les Auxiliaires de vie pour accompagner sur le long terme les actions que nous initions. Une équipe spécialisée Alzheimer intervient en effet pour un nombre limité de séances, quinze au maximum. Tout seuls nous ne pouvons donc espérer pleinement répondre aux besoins des familles et de leur proche âgé.”
L’ergothérapeute effectue une première visite au domicile avec une infirmière. Cette évaluation initiale sert à comprendre la personne âgée, son parcours, ses habitudes, ainsi que le rôle de ses proches et des professionnels qui l’entourent.
Dans un second temps, l’observation porte sur :
L’objectif est d’assurer le bien-être global de la personne et de ses aidants, en intégrant l’environnement au sens large (famille, cadre de vie).
“On prend le temps de faire connaissance avec la personne âgée et son entourage.”
Deux principales difficultés émergent :
Le dialogue avec l’entourage
L’entourage joue un rôle clé dans la remise en activité. Il est donc essentiel d’évaluer leur capacité à s’adapter, leur ressenti, et leur propre charge de travail. Les tensions au sein de la famille peuvent freiner la réussite des activités mises en place.
“ Nous lui demandons par exemple ce qui a changé dans sa vie depuis qu'il est aidant, comment se passe leur relation, comment il voit l'avenir, etc.”
Le regard des professionnels
Les intervenants à domicile sont souvent centrés sur les besoins physiologiques (toilette, repas, ménage) et oublient l’importance des activités de loisirs ou sociales (visites, promenades, loisirs créatifs, etc.), pourtant essentielles à l’équilibre de la personne.
Chaque situation est unique et nécessite une approche sur-mesure, adaptée aux besoins spécifiques de chaque famille. Il faut également respecter la temporalité de la famille, proposer les bonnes solutions au bon moment.
“Chaque cas est unique. Nos recommandations doivent l'être aussi.
Par exemple, je suis intervenue auprès d'un couple plusieurs mois après la première demande des enfants. En effet, le mari refusait notre visite ; cette fois il accepte de nous recevoir et il n'est plus en situation de "subir" notre intervention. Ce couple très dynamique avait l'habitude de gérer sa vie de manière très autonome. Ils organisaient encore récemment des colonies de vacances ou séjours pendant les périodes estivales et le reste du temps ils exerçaient leur métier de professeurs. En connaissant leur histoire, on comprend mieux pourquoi malgré leurs 80 ans, une maladie grave pour l'un, et une maladie d'Alzheimer pour l'autre, leurs centres d'intérêts restent centrés sur des activités sociales d'extérieur. Être en groupe, entre amis ou en famille, organiser de nombreuses activités ont été leur quotidien toute leur vie. J'ai compris qu'ils ont besoin de voir du monde, de continuer à sortir le plus souvent possible, en partageant encore beaucoup d'activités ensemble ce qui procure un environnement occupationnel très stimulant pour l'épouse."
"Autant d'informations très précieuses pour ensuite étudier avec eux les activités et services qui peuvent être mobilisés afin de rester au plus près de leurs habitudes de vie, tout en prenant en compte les capacités et besoins de chacun et leur sécurité. L'aidant en situation de fragilité aura besoin d'une attention particulière et le lien avec les enfants sera essentiel dans un tel contexte où l'aidant est également une personne à aider.”
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