Le rôle d’une auxiliaire est “vaste”, nous explique Fatiha.
“Tu remplaces, enfin tu allèges les aidants. Tu ne prends pas leur place, mais tu les soulages. Tu travailles avec les partenaires, comme les infirmières, les médecins, les kinés... En tant qu'auxiliaire d'Alenvi, je suis référente d'un bénéficiaire. Je fais toute cette coordination : j'appelle le kiné, j’appelle l’infirmière, je contacte le médecin traitant. Tu prends le bénéficiaire dans toute sa globalité.”
Le métier d'auxiliaire de vie est multifacette, car il implique de nombreux rôles : aidante, coiffeuse, cuisinière… Il requiert notamment de la bienveillance pour respecter l’intimité de la personne et préserver son hygiène et sa dignité. Ce travail demande une grande charge mentale, mais la satisfaction vient des moments de gratitude : un sourire, un merci. Il faut aussi s’adapter constamment aux besoins et personnalités de chaque personne accompagnée.
“On apprend tous les jours. Mais on doit s'adapter et changer de personnalité. Des fois, entre un trajet et un autre, en une demi-heure, tu as un malade parkinsonien, après, tu as un Alzheimer, après, tu as un malade à corps de Lewy.”
Fatiha nous explique que pour faire ce travail il faut réussir à avoir la confiance de la personne aidée et de son aidant. Pour elle, la relation de confiance se fait instinctivement.
"Mon métier, je l'ai choisi. Je prends soin de mes bénéficiaires."
Elle souligne l’importance de l’écoute et de l’humilité :
“Quand ils voient ton fonctionnement, ton expérience, les aidants familiaux délèguent. Mais il faut leur laisser leur place quand ils sont là."
Cette relation de confiance peut se traduire aussi par l’identification des besoins spécifiques de la personne accompagnée. Fatiha nous explique que c’est avec l’expérience qu’elle se gagne.
L’accompagnement en fin de vie est une épreuve émotionnelle.
"Les émotions, c'est hyper dur.” se confie-t-elle. “Les derniers moments, il ne faut pas que ce soit de la tristesse, des pleurs. Il faut que ce soit de la rigolade. Toujours de bons moments. Rappeler de belles choses.”
Il s’agit d’un moment de partage mais aussi de soutien car parfois, “on a juste besoin de tenir une main.”
Fatiha consacre 4 heures par jour à chaque personne qu’elle accompagne. Les accompagner jusqu’à la fin de leur vie est une épreuve éprouvante, mais elle trouve sa satisfaction dans la certitude d’avoir accompli sa mission en étant présente jusqu’au bout.
Fatiha évoque une personne âgée qu’elle a accompagnée jusqu’à ses derniers jours :
“J'avais une bénéficiaire [...] elle était vers la fin. La dernière semaine, elle m'a dit, je veux que tu me prépares ma valise. Je lui pose la question, pourquoi préparer ta valise ? Elle m'a dit, parce que je vais partir dans mon village [...] La même semaine, cette personne est décédée. Finalement, c'est moi qui ai préparé sa valise.”
"Faites-le avec le cœur, ils le ressentent.”
Même si techniquement l’accompagnement est imparfait, un accompagnement plus humain se ressent. Les auxiliaires de vie ne doivent pas hésiter à demander conseil aux infirmières ou aux médecins si besoin.
“C'est un métier de cœur [...] Si tu n'arrives pas à créer de lien, tu ne pourras pas réussir ton métier."
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Le rôle d’une auxiliaire est “vaste”, nous explique Fatiha.
“Tu remplaces, enfin tu allèges les aidants. Tu ne prends pas leur place, mais tu les soulages. Tu travailles avec les partenaires, comme les infirmières, les médecins, les kinés... En tant qu'auxiliaire d'Alenvi, je suis référente d'un bénéficiaire. Je fais toute cette coordination : j'appelle le kiné, j’appelle l’infirmière, je contacte le médecin traitant. Tu prends le bénéficiaire dans toute sa globalité.”
Le métier d'auxiliaire de vie est multifacette, car il implique de nombreux rôles : aidante, coiffeuse, cuisinière… Il requiert notamment de la bienveillance pour respecter l’intimité de la personne et préserver son hygiène et sa dignité. Ce travail demande une grande charge mentale, mais la satisfaction vient des moments de gratitude : un sourire, un merci. Il faut aussi s’adapter constamment aux besoins et personnalités de chaque personne accompagnée.
“On apprend tous les jours. Mais on doit s'adapter et changer de personnalité. Des fois, entre un trajet et un autre, en une demi-heure, tu as un malade parkinsonien, après, tu as un Alzheimer, après, tu as un malade à corps de Lewy.”
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Fatiha évoque une personne âgée qu’elle a accompagnée jusqu’à ses derniers jours :
“J'avais une bénéficiaire [...] elle était vers la fin. La dernière semaine, elle m'a dit, je veux que tu me prépares ma valise. Je lui pose la question, pourquoi préparer ta valise ? Elle m'a dit, parce que je vais partir dans mon village [...] La même semaine, cette personne est décédée. Finalement, c'est moi qui ai préparé sa valise.”
"Faites-le avec le cœur, ils le ressentent.”
Même si techniquement l’accompagnement est imparfait, un accompagnement plus humain se ressent. Les auxiliaires de vie ne doivent pas hésiter à demander conseil aux infirmières ou aux médecins si besoin.
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