L’inversion des rôles est difficile à gérer. Lorsque la dépendance survient, l’enfant a la lourde tâche de devoir se repositionner face à son parent vieillissant. C’est en effet à lui, devenu adulte, de prendre soin de son père ou de sa mère. L’enfant peut également avoir peur de blesser son parent en abordant ce thème. En suggérant de l’aide à son parent, l’enfant laisse entendre que ce dernier n’est plus capable de gérer seul sa vie. Cela confronte aussi l’enfant à sa propre finitude et à sa propre peur du vieillissement.
Dans notre société, ce dernier est mal perçu et s’accompagne d’une vision particulièrement pessimiste. Certes, sa face négative n’est pas négligeable (vulnérabilité, ralentissement psycho-moteur, douleurs, fatigue) mais les aspects positifs sont également nombreux (temps disponible, liberté d’action, richesse d’expériences et compétences, revenus suffisants, aide et rôle pour les petits-enfants, continuité de soi à travers la descendance, empathie…) Les familles manquent d’information, de soutien et ne savent pas où trouver de l’aide.
Pour faire face au mieux à la perte d’autonomie de nos proches, il faut comprendre, accepter, anticiper, se renseigner. Bien trop souvent, nous sommes confrontés à des situations gérées dans l’urgence parce que cela a été trop difficile pour la famille d’anticiper ou d’accepter que leur parent avait besoin d’aide. L’exemple qui vient à l'esprit est la chute, très fréquente, alors qu’il existe des moyens de la prévenir (réaménagement du domicile) ou d’y réagir plus vite (comme la téléalarme).
Ensuite, il ne faut pas hésiter à se faire aider. Même si les services d’aide à la personne et de soutien aux aidants se sont beaucoup développés ces dernières années, la communication autour de ce sujet n’est pas encore suffisamment bien mise en place. L’aide aux aidants est pour l’instant surtout existante pour les familles ayant un proche atteint d’une démence mais peu pour les personnes ayant un proche en perte d’autonomie liée au vieillissement.
Pour mieux communiquer avec son parent lorsque le sujet de la dépendance est trop difficile à aborder, il est nécessaire d’introduire un tiers qui sache rassurer, être empathique et en qui la personne âgée pourra avoir confiance, qu’il soit professionnel ou pas. Bien souvent, la personne âgée refuse d’écouter son enfant alors que le même message sera mieux perçu s’il vient d’une autre personne (le médecin traitant a également un rôle fondamental dans la mise en place des aides à domicile).
A nouveau, nous devons d’abord faire la démarche de comprendre le psychisme d’une personne âgée. Le vieillissement représente avant tout la perte. La perte est À nouveau, nous devons d’abord faire la démarche de comprendre le psychisme d’une personne âgée. Le vieillissement représente avant tout la perte. La perte est quelque chose d’extrêmement douloureux qui sera gérée de différente manière selon les personnes âgées. Il s’agit de la perte du contrôle de son existence, du contrôle de ce corps qui change et devient fragile, de la perte de son autonomie, de la perte de son statut social, familial.
Le refus de soin est une des problématiques éthiques fondamentales auxquelles nous sommes confrontés lorsque nous travaillons auprès de la personne âgée. Nous devons, professionnels et aidants familiaux, accepter que la personne ne souhaite pas être aidée.
Les raisons qui motivent ce refus sont multiples :
La personne âgée est confrontée à de nombreuses pertes et à de réelles difficultés liées à l’âge. Face à cet état qui nous concernera tous un jour, nous avons schématiquement deux types de personnalité :
Ceux-là pourront avoir bien sûr des moments de tristesse mais sauront y faire face et les surmonter. En général, il s’agit de personnes ayant toujours été optimistes et ayant réussi à sublimer les épreuves douloureuses en expériences enrichissantes. Ces personnes vont accepter les changements, vont être bienveillantes avec autrui et accepter l’irréversibilité.
Dans ce cas-là, on peut s’inquiéter si la personne présente certains de ces symptômes de la dépression : anémie (visage de souffrance), prostration, des gestes lents et pénibles, agitation anxieuse, inhibition et ralentissement idéo-moteur, perte de volonté et émoussement affectif, douleur morale (perte de goût et d’intérêt, sentiment d’ennui, de vide, de lassitude, irritabilité, fuite des idées, perte d’estime de soi, culpabilité), symptômes somatiques (troubles du sommeil, anorexie, chute de la libido, plaintes somatiques), désir de mort (refus alimentaire, conduites suicidaires).
La dépression de la personne âgée est souvent banalisée, voire niée alors qu’elle devrait nous inquiéter puisque elle engendre une réelle détresse psychique. La dépression peut être soignée à l’aide de thérapies médicamenteuses et de psychothérapies.
L’inversion des rôles est difficile à gérer. Lorsque la dépendance survient, l’enfant a la lourde tâche de devoir se repositionner face à son parent vieillissant. C’est en effet à lui, devenu adulte, de prendre soin de son père ou de sa mère. L’enfant peut également avoir peur de blesser son parent en abordant ce thème. En suggérant de l’aide à son parent, l’enfant laisse entendre que ce dernier n’est plus capable de gérer seul sa vie. Cela confronte aussi l’enfant à sa propre finitude et à sa propre peur du vieillissement.
Dans notre société, ce dernier est mal perçu et s’accompagne d’une vision particulièrement pessimiste. Certes, sa face négative n’est pas négligeable (vulnérabilité, ralentissement psycho-moteur, douleurs, fatigue) mais les aspects positifs sont également nombreux (temps disponible, liberté d’action, richesse d’expériences et compétences, revenus suffisants, aide et rôle pour les petits-enfants, continuité de soi à travers la descendance, empathie…) Les familles manquent d’information, de soutien et ne savent pas où trouver de l’aide.
Pour faire face au mieux à la perte d’autonomie de nos proches, il faut comprendre, accepter, anticiper, se renseigner. Bien trop souvent, nous sommes confrontés à des situations gérées dans l’urgence parce que cela a été trop difficile pour la famille d’anticiper ou d’accepter que leur parent avait besoin d’aide. L’exemple qui vient à l'esprit est la chute, très fréquente, alors qu’il existe des moyens de la prévenir (réaménagement du domicile) ou d’y réagir plus vite (comme la téléalarme).
Ensuite, il ne faut pas hésiter à se faire aider. Même si les services d’aide à la personne et de soutien aux aidants se sont beaucoup développés ces dernières années, la communication autour de ce sujet n’est pas encore suffisamment bien mise en place. L’aide aux aidants est pour l’instant surtout existante pour les familles ayant un proche atteint d’une démence mais peu pour les personnes ayant un proche en perte d’autonomie liée au vieillissement.
Pour mieux communiquer avec son parent lorsque le sujet de la dépendance est trop difficile à aborder, il est nécessaire d’introduire un tiers qui sache rassurer, être empathique et en qui la personne âgée pourra avoir confiance, qu’il soit professionnel ou pas. Bien souvent, la personne âgée refuse d’écouter son enfant alors que le même message sera mieux perçu s’il vient d’une autre personne (le médecin traitant a également un rôle fondamental dans la mise en place des aides à domicile).
A nouveau, nous devons d’abord faire la démarche de comprendre le psychisme d’une personne âgée. Le vieillissement représente avant tout la perte. La perte est À nouveau, nous devons d’abord faire la démarche de comprendre le psychisme d’une personne âgée. Le vieillissement représente avant tout la perte. La perte est quelque chose d’extrêmement douloureux qui sera gérée de différente manière selon les personnes âgées. Il s’agit de la perte du contrôle de son existence, du contrôle de ce corps qui change et devient fragile, de la perte de son autonomie, de la perte de son statut social, familial.
Le refus de soin est une des problématiques éthiques fondamentales auxquelles nous sommes confrontés lorsque nous travaillons auprès de la personne âgée. Nous devons, professionnels et aidants familiaux, accepter que la personne ne souhaite pas être aidée.
Les raisons qui motivent ce refus sont multiples :
La personne âgée est confrontée à de nombreuses pertes et à de réelles difficultés liées à l’âge. Face à cet état qui nous concernera tous un jour, nous avons schématiquement deux types de personnalité :
Ceux-là pourront avoir bien sûr des moments de tristesse mais sauront y faire face et les surmonter. En général, il s’agit de personnes ayant toujours été optimistes et ayant réussi à sublimer les épreuves douloureuses en expériences enrichissantes. Ces personnes vont accepter les changements, vont être bienveillantes avec autrui et accepter l’irréversibilité.
Dans ce cas-là, on peut s’inquiéter si la personne présente certains de ces symptômes de la dépression : anémie (visage de souffrance), prostration, des gestes lents et pénibles, agitation anxieuse, inhibition et ralentissement idéo-moteur, perte de volonté et émoussement affectif, douleur morale (perte de goût et d’intérêt, sentiment d’ennui, de vide, de lassitude, irritabilité, fuite des idées, perte d’estime de soi, culpabilité), symptômes somatiques (troubles du sommeil, anorexie, chute de la libido, plaintes somatiques), désir de mort (refus alimentaire, conduites suicidaires).
La dépression de la personne âgée est souvent banalisée, voire niée alors qu’elle devrait nous inquiéter puisque elle engendre une réelle détresse psychique. La dépression peut être soignée à l’aide de thérapies médicamenteuses et de psychothérapies.
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