Le vieillissement bouleverse les relations sociales, en commençant par la retraite, qui rompt le lien professionnel. Les cercles amical, familial et associatif sont aussi fragilisés. La perte d’autonomie et les difficultés sensorielles aggravent cette solitude, dans un contexte où les liens sociaux locaux se délitent, même en zone rurale.
Comme le raconte Sylvie, auxiliaire de vie dans le Cantal :
« Avant il y avait le facteur qui passait et le boulanger. C’est fini ça maintenant : le facteur n’a plus le droit de rentrer chez les gens, et le boulanger ne passe plus. Et puis les gens allaient à la messe le dimanche, c’était l’occasion de se retrouver. Maintenant, le dimanche ressemble à un lundi… »
L’aidant, souvent un proche, voit son quotidien bouleversé par la perte d’autonomie de la personne âgée. Cette nouvelle responsabilité s’impose sans durée connue ni visibilité sur l’évolution. L’aidant vit dans la crainte permanente d’un incident, ce qui limite sa vie sociale et affective.
Françoise, aidante, en témoigne :
« j’aimerais bien sortir mais je ne peux pas… Si je sors, le soir quand je rentre il me fait la gueule, ça me gâche tout le plaisir que j’ai pu avoir à sortir […] Il me répète sans cesse « tu ne me laisses pas, hein ? » »
« Là où je me sens utile, c’est vraiment pour la solitude, je sais qu’ils ne voient absolument personne en dehors de nous… »
Sylvie, auxiliaire de vie dans le Cantal, continue d’exercer ce métier depuis 14 ans malgré toutes les difficultés et les longues heures de voiture nécessaires dans la région, parce qu’elle sait qu’elle apporte une chaleur humaine plus qu’utile : vitale.
Pour beaucoup d’auxiliaires de vie, le lien social au travail se limite à un planning envoyé par un responsable distant, avec peu ou pas de contact avec les collègues. Ils subissent aussi un manque de reconnaissance, tant de la part des bénéficiaires, qui les assimilent à des aides ménagères, que de leur hiérarchie.
Priscillia, ancienne auxiliaire de vie, raconte :
« j’avais un bénéficiaire schizophrène qui consommait de la drogue et me faisait des avances, mais mon employeur ne me croyait pas et ne me soutenait pas »
La lutte contre la solitude concerne donc aussi bien les bénéficiaires que les aidants et les professionnels. Selon le CESE, une relation sociale de qualité repose sur trois piliers : reconnaissance (« je compte pour quelqu’un »), sécurité (« je peux compter sur quelqu’un ») et participation (« quelqu’un compte sur moi »).
Chez Alenvi, notre modèle de « communautés autonomes », composées de 6 à 8 personnes, agit directement sur ces trois dimensions. Ces équipes se réunissent régulièrement et échangent via une messagerie, créant un véritable lien de proximité.
Jessica qui est auxiliaire de vie, apprécie ce fonctionnement :
« le travail en communauté est hyper sympa parce qu'on communique beaucoup entre nous […] on se voit régulièrement, on s'appelle souvent, on se voit en dehors du travail, on a une relation de confiance et d'amitié qui est très importante pour nous »
L’autonomie accordée est aussi une forme de reconnaissance. Les auxiliaires sont considérés comme les mieux placés pour prendre des décisions sur le terrain. Des coachs les soutiennent et les conseillent.
Nadia, auxiliaire, le souligne :
« Chez Alenvi, vous avez une réelle attention pour les auxiliaires, c'est vraiment génial. On se sent soutenus »
Enfin, notre engagement Monalisa se traduit par une formation sur l’isolement social. Elle sensibilise, donne des clés pour détecter l’isolement et agir.
Ce climat de confiance et de dialogue favorise la détection des situations d’isolement social et de l’épuisement des aidants. Il permet aussi de mobiliser les ressources locales adaptées (accueils de jour, sorties municipales, associations de visiteurs…).
L’organisation en équipes autonomes n’est qu’une piste parmi d’autres, mais chaque structure peut agir pour créer un environnement où les professionnels se sentent soutenus. Ce soutien est indispensable pour leur bien-être et la qualité de l’accompagnement des personnes âgées.
Le vieillissement bouleverse les relations sociales, en commençant par la retraite, qui rompt le lien professionnel. Les cercles amical, familial et associatif sont aussi fragilisés. La perte d’autonomie et les difficultés sensorielles aggravent cette solitude, dans un contexte où les liens sociaux locaux se délitent, même en zone rurale.
Comme le raconte Sylvie, auxiliaire de vie dans le Cantal :
« Avant il y avait le facteur qui passait et le boulanger. C’est fini ça maintenant : le facteur n’a plus le droit de rentrer chez les gens, et le boulanger ne passe plus. Et puis les gens allaient à la messe le dimanche, c’était l’occasion de se retrouver. Maintenant, le dimanche ressemble à un lundi… »
L’aidant, souvent un proche, voit son quotidien bouleversé par la perte d’autonomie de la personne âgée. Cette nouvelle responsabilité s’impose sans durée connue ni visibilité sur l’évolution. L’aidant vit dans la crainte permanente d’un incident, ce qui limite sa vie sociale et affective.
Françoise, aidante, en témoigne :
« j’aimerais bien sortir mais je ne peux pas… Si je sors, le soir quand je rentre il me fait la gueule, ça me gâche tout le plaisir que j’ai pu avoir à sortir […] Il me répète sans cesse « tu ne me laisses pas, hein ? » »
« Là où je me sens utile, c’est vraiment pour la solitude, je sais qu’ils ne voient absolument personne en dehors de nous… »
Sylvie, auxiliaire de vie dans le Cantal, continue d’exercer ce métier depuis 14 ans malgré toutes les difficultés et les longues heures de voiture nécessaires dans la région, parce qu’elle sait qu’elle apporte une chaleur humaine plus qu’utile : vitale.
Pour beaucoup d’auxiliaires de vie, le lien social au travail se limite à un planning envoyé par un responsable distant, avec peu ou pas de contact avec les collègues. Ils subissent aussi un manque de reconnaissance, tant de la part des bénéficiaires, qui les assimilent à des aides ménagères, que de leur hiérarchie.
Priscillia, ancienne auxiliaire de vie, raconte :
« j’avais un bénéficiaire schizophrène qui consommait de la drogue et me faisait des avances, mais mon employeur ne me croyait pas et ne me soutenait pas »
La lutte contre la solitude concerne donc aussi bien les bénéficiaires que les aidants et les professionnels. Selon le CESE, une relation sociale de qualité repose sur trois piliers : reconnaissance (« je compte pour quelqu’un »), sécurité (« je peux compter sur quelqu’un ») et participation (« quelqu’un compte sur moi »).
Chez Alenvi, notre modèle de « communautés autonomes », composées de 6 à 8 personnes, agit directement sur ces trois dimensions. Ces équipes se réunissent régulièrement et échangent via une messagerie, créant un véritable lien de proximité.
Jessica qui est auxiliaire de vie, apprécie ce fonctionnement :
« le travail en communauté est hyper sympa parce qu'on communique beaucoup entre nous […] on se voit régulièrement, on s'appelle souvent, on se voit en dehors du travail, on a une relation de confiance et d'amitié qui est très importante pour nous »
L’autonomie accordée est aussi une forme de reconnaissance. Les auxiliaires sont considérés comme les mieux placés pour prendre des décisions sur le terrain. Des coachs les soutiennent et les conseillent.
Nadia, auxiliaire, le souligne :
« Chez Alenvi, vous avez une réelle attention pour les auxiliaires, c'est vraiment génial. On se sent soutenus »
Enfin, notre engagement Monalisa se traduit par une formation sur l’isolement social. Elle sensibilise, donne des clés pour détecter l’isolement et agir.
Ce climat de confiance et de dialogue favorise la détection des situations d’isolement social et de l’épuisement des aidants. Il permet aussi de mobiliser les ressources locales adaptées (accueils de jour, sorties municipales, associations de visiteurs…).
L’organisation en équipes autonomes n’est qu’une piste parmi d’autres, mais chaque structure peut agir pour créer un environnement où les professionnels se sentent soutenus. Ce soutien est indispensable pour leur bien-être et la qualité de l’accompagnement des personnes âgées.
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