Il est très important de parvenir à différencier la dépression d'un deuil ou d'une apathie chez une personne âgée. Pour détecter une dépression, il faut avoir l'aide de l'entourage proche de la personne pour comprendre si son comportement a changé. Chez une personne âgée, cela peut se repérer dans ses habitudes. Les personnes âgées ont souvent des rituels dans leurs journées. Avoir moins envie de les réaliser, être moins enthousiastes à l'idée de faire une activité qui plaisait auparavant, perdre en hygiène de vie (la personne ne souhaite plus se changer, dort mal, s'alimente mal, etc) sont autant d'éléments indicateurs d'un trouble dépressif.
“C'était une dame qui était toujours très enthousiaste. Toujours partante pour faire plein d'activités. Elle ne refusait jamais rien. Puis elle a changé de comportement. Elle pleurait tout le temps, cette dame ne voulait plus manger par exemple alors qu'elle était très très gourmande.” Karima, Auxiliaire d'envie
D'une personne à l'autre, les symptômes d'une dépression varient et seront d'autant plus différents que chaque personne a sa propre personnalité. Chez une personne âgée, la dépression est un trouble qui peut être difficile à repérer, surtout dans le cas où la personne est touchée par une maladie neuro cognitive telle que la maladie de Parkinson ou la maladie d'Alzheimer. Les personnes âgées ont du mal à comprendre ce qui se passe et donc à mettre des mots dessus. Elles ont alors un ressenti qu'elles n'arrivent pas à exprimer et les familles qui veulent les aider se retrouvent face à une personne qui va changer de comportement : elle va devenir agressive, apathique, renfermée ou encore mutique.
“Tout est devenu un effort en fin de compte pour cette dame: se lever, aller prendre une douche, manger... ce sont devenus des efforts, des choses qu'elle n'a plus envie de faire.” Julie, Auxiliaire d'envie
Face à la dépression d’un proche, on se sent souvent impuissant, ne sachant ni comment réagir ni quelle posture adopter. Comme l’explique Guillemette, auxiliaire d’envie, même lorsqu’une famille perçoit la perte de goût de vivre d’un parent, elle reste souvent démunie. Cette impuissance touche aussi les professionnels, pour qui détecter, comprendre et accompagner la dépression sont des étapes essentielles mais parfois difficiles à gérer.
Le rôle d'une auxiliaire est tout d'abord d'adopter le même principe que pour tout accompagnement à domicile : n'avoir aucun jugement.
“Une fois lors d'une intervention, je me suis retrouvée face à un bénéficiaire en colère. J'étais assise, neutre, sans jugement et là j'ai vu la personne qui s'est mise à exploser parce que ça n'allait pas, que ça faisait longtemps que ça n'allait pas. C'était un trop plein qui est sorti d'un coup. J'ai attendu sans réponse dans un premier temps parce qu'il y avait un monologue, la personne n'attendait pas de réponse, elle souhaitait surtout exprimer sa colère. Quand elle eut terminé à ce moment-là elle s'est excusée : le dialogue pouvait reprendre. J'avais à nouveau une personne en face de moi. C'est à ce moment-là que l'on reprend et sur de meilleures bases puisque la colère a disparu. Généralement la personne est alors désolée ou fatiguée ou en pleurs donc après nous on arrive pour le réconfort.” Xenia, Auxiliaire d'envie
Les auxiliaires de vie partagent leurs approches pour créer du lien avec des personnes âgées, en mettant l'accent sur l'écoute et le respect des choix individuels. Ils témoignent de l'importance de s'adapter à chaque personne pour l'aider à retrouver ou à développer ses envies et son autonomie.
"Ce sont les petites victoires de chaque jour qui comptent ". Guillemette
La dépression chez les personnes âgées nécessite une approche collaborative : l'entourage apporte un soutien quotidien, tandis qu'un médecin, idéalement un neurologue, évalue l'état de santé global et adapte le traitement. La clé réside dans la création d'une équipe soudée autour de la personne âgée pour un accompagnement optimal.
Chez Alenvi les auxiliaires suivent des formations qui leur permettent de mieux comprendre l'impact de la dépression et des troubles cognitifs des personnes âgées pour les aider à trouver leurs réponses.
N'hésitez pas à nous contacter pour découvrir l'ensemble de nos formations.
Il est très important de parvenir à différencier la dépression d'un deuil ou d'une apathie chez une personne âgée. Pour détecter une dépression, il faut avoir l'aide de l'entourage proche de la personne pour comprendre si son comportement a changé. Chez une personne âgée, cela peut se repérer dans ses habitudes. Les personnes âgées ont souvent des rituels dans leurs journées. Avoir moins envie de les réaliser, être moins enthousiastes à l'idée de faire une activité qui plaisait auparavant, perdre en hygiène de vie (la personne ne souhaite plus se changer, dort mal, s'alimente mal, etc) sont autant d'éléments indicateurs d'un trouble dépressif.
“C'était une dame qui était toujours très enthousiaste. Toujours partante pour faire plein d'activités. Elle ne refusait jamais rien. Puis elle a changé de comportement. Elle pleurait tout le temps, cette dame ne voulait plus manger par exemple alors qu'elle était très très gourmande.” Karima, Auxiliaire d'envie
D'une personne à l'autre, les symptômes d'une dépression varient et seront d'autant plus différents que chaque personne a sa propre personnalité. Chez une personne âgée, la dépression est un trouble qui peut être difficile à repérer, surtout dans le cas où la personne est touchée par une maladie neuro cognitive telle que la maladie de Parkinson ou la maladie d'Alzheimer. Les personnes âgées ont du mal à comprendre ce qui se passe et donc à mettre des mots dessus. Elles ont alors un ressenti qu'elles n'arrivent pas à exprimer et les familles qui veulent les aider se retrouvent face à une personne qui va changer de comportement : elle va devenir agressive, apathique, renfermée ou encore mutique.
“Tout est devenu un effort en fin de compte pour cette dame: se lever, aller prendre une douche, manger... ce sont devenus des efforts, des choses qu'elle n'a plus envie de faire.” Julie, Auxiliaire d'envie
Face à la dépression d’un proche, on se sent souvent impuissant, ne sachant ni comment réagir ni quelle posture adopter. Comme l’explique Guillemette, auxiliaire d’envie, même lorsqu’une famille perçoit la perte de goût de vivre d’un parent, elle reste souvent démunie. Cette impuissance touche aussi les professionnels, pour qui détecter, comprendre et accompagner la dépression sont des étapes essentielles mais parfois difficiles à gérer.
Le rôle d'une auxiliaire est tout d'abord d'adopter le même principe que pour tout accompagnement à domicile : n'avoir aucun jugement.
“Une fois lors d'une intervention, je me suis retrouvée face à un bénéficiaire en colère. J'étais assise, neutre, sans jugement et là j'ai vu la personne qui s'est mise à exploser parce que ça n'allait pas, que ça faisait longtemps que ça n'allait pas. C'était un trop plein qui est sorti d'un coup. J'ai attendu sans réponse dans un premier temps parce qu'il y avait un monologue, la personne n'attendait pas de réponse, elle souhaitait surtout exprimer sa colère. Quand elle eut terminé à ce moment-là elle s'est excusée : le dialogue pouvait reprendre. J'avais à nouveau une personne en face de moi. C'est à ce moment-là que l'on reprend et sur de meilleures bases puisque la colère a disparu. Généralement la personne est alors désolée ou fatiguée ou en pleurs donc après nous on arrive pour le réconfort.” Xenia, Auxiliaire d'envie
Les auxiliaires de vie partagent leurs approches pour créer du lien avec des personnes âgées, en mettant l'accent sur l'écoute et le respect des choix individuels. Ils témoignent de l'importance de s'adapter à chaque personne pour l'aider à retrouver ou à développer ses envies et son autonomie.
"Ce sont les petites victoires de chaque jour qui comptent ". Guillemette
La dépression chez les personnes âgées nécessite une approche collaborative : l'entourage apporte un soutien quotidien, tandis qu'un médecin, idéalement un neurologue, évalue l'état de santé global et adapte le traitement. La clé réside dans la création d'une équipe soudée autour de la personne âgée pour un accompagnement optimal.
Chez Alenvi les auxiliaires suivent des formations qui leur permettent de mieux comprendre l'impact de la dépression et des troubles cognitifs des personnes âgées pour les aider à trouver leurs réponses.
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